Ségolène Royal et la croissance

Publié le par David Méheut

Dans un pays où la pression fiscale atteint des niveaux supérieurs à la moyenne européenne et où les finances publiques sont notoirement mal gérées, la candidate du parti socialiste, par la voix de son compagnon, annonce des augmentations de l’impôt sur le revenu.

 

Là où dans d’autres pays les gouvernements de droite et de gauche cherchent à garder la pression fiscale basse pour dynamiser l’activité économique en encourageant la création de richesse, les socialistes français en reviennent à leurs méthodes des années 80 qui n’ont d’ailleurs jamais marché.

 

Leur politique veut partager les fruits de la croissance : encore faut-il qu’on ne tue pas cette croissance dans l’œuf. Si on veut vraiment redistribuer, il est de meilleure politique de permettre d’augmenter la taille du gâteau.

 

Le problème des socialistes est qu’ils ne comprennent toujours pas comment fonctionne un marché. Pour eux, augmenter les impôts, cela signifie simplement plus de rentrées fiscales et moins d’enrichissement. Le problème est qu’en augmentant les impôts il est prouvé qu’on décourage les acteurs économiques de créer davantage de croissance dans la mesure où l’effort devient trop grand par rapport aux gains nets d’impôt.

 

Or, jusqu’à présent, le seul vrai remède efficace contre le chômage ou la pauvreté, c’est la croissance. C’est à se demander si les socialistes ne préfèrent pas enfermer les gens dans la dépendance de l’état dans un cercle vicieux trop classique en France : trop d’impôt, faible croissance, chômage, assistance…

 

Derrières les beaux sourires et les bravitudes-platitudes de Ségolène Royal, il y a un programme économique à contre-courant de l’Europe et du Monde et qui a fait la preuve de son incurie.

Publié dans Economie

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J
On va encore passer à la caisse!
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