Des japonais nettoient les rues de Paris

La propreté n'est pas la priorité de la municipalité parisienne. Bertrand Delanoë a dépensé (et dépense encore) des fortunes pour réaliser des aménagements urbains plus que contestables. Il a fait le pari insensé que créer des embouteillages allait mécaniquement entraîner une baisse de la circulation et donc de la pollution (et ce, sans la moindre étude d'impact). A ce jour, l'impact sur la qualité de l'air est nul voir contre-productif et il n'y a aucun signe d'amélioration.

Pendant ce temps, la pollution constituée par les déchêts jonchant les rues de la capitale n'est pas traitée comme il se doit. Les agents de la ville font bien leur travail, mais l'action globale est largement insuffisante.

La saleté a atteint un tel point que des expatriés japonais vivant à Paris ont bénévolement entrepris de nettoyer les rues de la capitale.

Cette belle initiative ne manque pas de surprendre dans un pays comme le nôtre où les gens sont prompts à parler avec pompe du sens de l'intérêt général mais peu enclun à le mettre en oeuvre...

Il est vrai que la saleté des rues est aussi le résultat du manque de civisme des citadains. Il n'en demeure pas moins que la municipalité a pour mission d'agir. Au delà de l'image donnée par la capitale, il y a là une question d'hygiène. En outre, je suis convaincu que la crasse appelle la crasse et que certains prennent moins soin de leur environnement si celui-ci est déjà sale (petite considération "mère Denis" pour bien commencer la journée).

Mais voilà, Bertrand Delanoë est plus préoccupé par le grandiose, le festif. Alors, les hausses d'impôts locaux record (en période de crise) seront probablement absorbées par autre chose que par les préoccupations "bassement matérielles" de la propreté de nos rues.