Européennes: encore un "match nul"?
A chaque élection européenne, le même triste constat: les programmes des candidats n'ont aucun rapport avec la réalité des champs de compétence du Parlement Européen ou proposent des mesures déjà en vigueur, pour qu'au final, les (rares) électeurs qui se déplacent aux urnes finissent par voter sur des enjeux nationaux.
Cette année ne fera pas exception. Combien de partis vous parleront de questions institutionnelles (ex. élection d'un président de l'Europe)? pourtant, ce type de question ne relève pas de la compétence du Parlement ou, tout au plus, n'occupe que très marginalement ses débats.
Le Parlement Européen traite essentiellement d'une législation abondante (parfois trop abondante) sur l'élaboration de ce qu'on appelle le "Marché Intérieur" (anciennement "marché commun") qui vise à intégrer économiquement l'espace européen.
Il s'agit par exemple d'harmoniser les normes de fabrication de tel ou tel produit pour que l'Espagne ne refuse pas des produits français au motif qu'ils ne correspondent pas aux mêmes normes.
Le Parlement cherche également à intégrer économiquement l'Europe en facilitant la vie des citoyens qui travaillent entre plusieurs pays. Ainsi, un français partant travailler au Danemark ne perdra pas la protection de la sécurité sociale.
Contrairement aux clichés véhiculés par les populistes lors de la campagne du référendum de 2005, l'Europe garantit le respect des normes sociales du pays où des prestations de service sont rendues en vertu d'une Directive de 1996. Par exemple, si une entreprise Belge vient effectuer des prestations de services en France, elle sera soumise aux normes sociales françaises.
C'est grace à l'Europe que le marché de la téléphonie en France a été libéralisé ce qui a permis qu'aujourd'hui la France ait un des tarifs les plus bas en matière d'offre téléphone fixe/ADSL.
Cette Europe là change la vie de tous les jours. Le Parlement y participe et c'est l'enjeu majeur des élections du 7 juin.
Hélas, la campagne portera sur tout, sauf sur ces questions.
Tout juste certains se réfèreront-ils au mot "marché" pour dénoncer un prétendu "asservissement" de la société aux valeurs de la finance - rhétorique absurde mais au combien porteuse électoralement.
Enfin, trop souvent, les partis choisissent des candidats "mièvres" qui "présentent bien", sans se préoccuper de leurs compétences et de leurs convictions (ou parfois recycle les caciques battus aux élections nationales, ex. Peillon, Toubon).
Il y a bien heureusement des exceptions, mais trop rares!
Pauvre Europe!
Cette année ne fera pas exception. Combien de partis vous parleront de questions institutionnelles (ex. élection d'un président de l'Europe)? pourtant, ce type de question ne relève pas de la compétence du Parlement ou, tout au plus, n'occupe que très marginalement ses débats.
Le Parlement Européen traite essentiellement d'une législation abondante (parfois trop abondante) sur l'élaboration de ce qu'on appelle le "Marché Intérieur" (anciennement "marché commun") qui vise à intégrer économiquement l'espace européen.
Il s'agit par exemple d'harmoniser les normes de fabrication de tel ou tel produit pour que l'Espagne ne refuse pas des produits français au motif qu'ils ne correspondent pas aux mêmes normes.
Le Parlement cherche également à intégrer économiquement l'Europe en facilitant la vie des citoyens qui travaillent entre plusieurs pays. Ainsi, un français partant travailler au Danemark ne perdra pas la protection de la sécurité sociale.
Contrairement aux clichés véhiculés par les populistes lors de la campagne du référendum de 2005, l'Europe garantit le respect des normes sociales du pays où des prestations de service sont rendues en vertu d'une Directive de 1996. Par exemple, si une entreprise Belge vient effectuer des prestations de services en France, elle sera soumise aux normes sociales françaises.
C'est grace à l'Europe que le marché de la téléphonie en France a été libéralisé ce qui a permis qu'aujourd'hui la France ait un des tarifs les plus bas en matière d'offre téléphone fixe/ADSL.
Cette Europe là change la vie de tous les jours. Le Parlement y participe et c'est l'enjeu majeur des élections du 7 juin.
Hélas, la campagne portera sur tout, sauf sur ces questions.
Tout juste certains se réfèreront-ils au mot "marché" pour dénoncer un prétendu "asservissement" de la société aux valeurs de la finance - rhétorique absurde mais au combien porteuse électoralement.
Enfin, trop souvent, les partis choisissent des candidats "mièvres" qui "présentent bien", sans se préoccuper de leurs compétences et de leurs convictions (ou parfois recycle les caciques battus aux élections nationales, ex. Peillon, Toubon).
Il y a bien heureusement des exceptions, mais trop rares!
Pauvre Europe!