Explosion des impôts locaux à Paris
Le maire de Paris, bertrand Delanoë, annonce une hausse de 9% des impôts locaux à Paris en 2009, à un moment de baisse de la croissance et du pouvoir d'achat et surtout de début de déprime du marché de l'immobilier. Depuis 2001, la mairie a lancé un grand nombre de projets coûteux (tramway, rachat de logements occupés pour gonfler les statistiques de "créations" de "logements sociaux", couloirs de bus, etc.).
Tant que les prix de l'immobiliers étaient à la hausse, ces dépenses colossales ne se voyaient pas trop dans l'équilibre des comptes, grace à la pluie de recette générée par les droits de mutation. Avec la déprime du marché de l'immobilier, cette source va bientôt se tarir et on va découvrir que le roi est nu!
Alors, Delanoë prétexte, à son habitude, que cette hausse soudaine et massive des taxes locales, servirait à financer une "politique contracyclique" et des "constructions de logements sociaux". C'est bien joli, c'est de la com' magnifique, ... mais ce n'est pas sérieux. Avec le ralentissement de l'activité, les recettes supplémentaires suffiront tout juste à maintenir le budget à l'équilibre. On a du mal à voir quels investissements, Paris pourrait réaliser sans aggraver sérieusement l'état de ses comptes.
Au final, ce sont les parisiens qui paieront l'addition de cette politique fiscal qui est elle en effet "contra-cyclique".
Tant que les prix de l'immobiliers étaient à la hausse, ces dépenses colossales ne se voyaient pas trop dans l'équilibre des comptes, grace à la pluie de recette générée par les droits de mutation. Avec la déprime du marché de l'immobilier, cette source va bientôt se tarir et on va découvrir que le roi est nu!
Alors, Delanoë prétexte, à son habitude, que cette hausse soudaine et massive des taxes locales, servirait à financer une "politique contracyclique" et des "constructions de logements sociaux". C'est bien joli, c'est de la com' magnifique, ... mais ce n'est pas sérieux. Avec le ralentissement de l'activité, les recettes supplémentaires suffiront tout juste à maintenir le budget à l'équilibre. On a du mal à voir quels investissements, Paris pourrait réaliser sans aggraver sérieusement l'état de ses comptes.
Au final, ce sont les parisiens qui paieront l'addition de cette politique fiscal qui est elle en effet "contra-cyclique".