François Hollande plus libéral que Sarkozy?
Depuis des mois, je me désole de ce qu'avec Sarkozy, la France soit revenue à l'interventionisme étatique "de Papa", le retour des déficits, la politique fiscale désordonnée et incohérente, les mesures "spectacle"... Alors je cherche qui au centre ou à droite pourrait reprendre le flambeau des mesures libérales/sociales libérales qui ont amélioré les choses chez nos voisins européens du Danemark aux Pays-Bas, en passant par l'Irlande, le Royaume-Uni et l'Allemagne, qui ont des taux de chômage plus faible, une fiscalité mieux maîtrisée et - pour la plupart - des services publics plus efficaces. Et je ne vois personne de vraiment crédible.
Et là, un message un peu raisonné est venu d'un parti inattendu, d'une personne encore plus inattendue: François Hollande, futur ex-premier secrétaire du Parti Socialiste.
J'avais été (agréablement) surpris lorsque, la semaine dernière, j'avais lu qu'il souhaitait une politique de l'offre (autrement dit, faire redémarer la croissance en favorisant l'investissement des entreprises). Voilà que les choses se confirment puisque, aujourd'hui, lors d'une conférence de presse, François Hollande, a repris à son compte des mesures libérales à savoir une baisse de l'impôt sur les sociétés (IS) pour les PME-PMI et la remise en cause des créations de taxes nouvelles.
Alors certes, il ne faut pas s'emballer coco! Parce ce que d'autres mesures proposées par le même Hollande vont carrément dans le sens inverse: remise en cause des suppressions de postes, nouvelles dépenses sociales, hausse des dotations aux collectivités territoriales, etc.
Il n'empêche que je trouve très sain qu'un leader socialiste vienne proposer une baisse de la fiscalité sur les entreprises pour faire redémarrer la machine. Le jour où Bertrand Delanoë indique qu'il va appliquer la loi sur le service minimum à l'école sur Paris, on finit par perdre ses repères.
Alors certes, il ne faut pas rêver: ce n'est pas demain que les socialistes dans leur ensemble se convertiront au libéralisme comme les sociaux démocrates modernes dans d'autres pays d'Europe. Mais si ça pouvait donner des bonnes idées à l'actuelle majorité...
Et là, un message un peu raisonné est venu d'un parti inattendu, d'une personne encore plus inattendue: François Hollande, futur ex-premier secrétaire du Parti Socialiste.
J'avais été (agréablement) surpris lorsque, la semaine dernière, j'avais lu qu'il souhaitait une politique de l'offre (autrement dit, faire redémarer la croissance en favorisant l'investissement des entreprises). Voilà que les choses se confirment puisque, aujourd'hui, lors d'une conférence de presse, François Hollande, a repris à son compte des mesures libérales à savoir une baisse de l'impôt sur les sociétés (IS) pour les PME-PMI et la remise en cause des créations de taxes nouvelles.
Alors certes, il ne faut pas s'emballer coco! Parce ce que d'autres mesures proposées par le même Hollande vont carrément dans le sens inverse: remise en cause des suppressions de postes, nouvelles dépenses sociales, hausse des dotations aux collectivités territoriales, etc.
Il n'empêche que je trouve très sain qu'un leader socialiste vienne proposer une baisse de la fiscalité sur les entreprises pour faire redémarrer la machine. Le jour où Bertrand Delanoë indique qu'il va appliquer la loi sur le service minimum à l'école sur Paris, on finit par perdre ses repères.
Alors certes, il ne faut pas rêver: ce n'est pas demain que les socialistes dans leur ensemble se convertiront au libéralisme comme les sociaux démocrates modernes dans d'autres pays d'Europe. Mais si ça pouvait donner des bonnes idées à l'actuelle majorité...