Et qu'est-ce qu'on fait maintenant?
Les élections régionales se présentent mal pour la majorité nationale. Le président de la République est au plus bas dans les sondages, la conjoncture économique n'est pas bonne, le climat social est pesant et les candidats dans les régions n'arrivent pas à faire passer leur message. Il se pourrait même que les deux seules régions de droites passent à gauche.
Les cadres de l'UMP se plaignent de la trop grande place laissée aux formations alliées sur les listes (Nouveau Centre, Radicaux, Gauche Moderne, etc.) et ne manqueront pas d'imputer les défaites à venir aux concessions qui ont été faites. Il est vrai que cela aura pu avoir un impact sur la motivation de certains militants (et encore) mais ce n'est pas là dessus que se jouent les campagnes.
Le problème est hélas plus profond.
Plus le Président étouffe les dissenssions internes en terrorisant tout député qui a le malheur de sortir du rang, plus l'UMP devient un "rateau à une dent" pour reprendre l'image qu'avait prise Alain Madelin lors de sa création. Quand M. Besson fait une tentative de récupération de l'électorat frontiste avec son "débat" sur "l'identité nationale", c'est toute l'image de l'UMP qui en subi les conséquences auprès des électeurs centristes. Et l'ouverture me direz-vous? Les électeurs ont bien perçu qu'il n'y avait, dans cette affaire là, qu'une histoire d'ambitions personnelles (pour les "intéressés") et d'affichage (pour Sarkozy) sans projet politique derrière.
Il suffit de regarder qui parlent pour l'UMP aujourd'hui. Les Frédéric Lefebvre, les Xavier Bertrand, les Brice Hortefeux, les Christian Estrosi, les Dominique Paillé... Quelle est la crédibilité de ces gens dont l'inféodation à Nicolas Sarkozy est plus qu'évidente? Représentent-ils vraiment la diversité de la droite et du centre droit en France?
Au final, le temps passe et les réformes ne se font pas.
Les trois priorités que sont l'emploi, les déficits et la compétitivité ne sont pas traitées.
On annonce une réforme des retraites pour l'été. Sera-t-elle pour une fois une réforme efficace? Attendons pour voir mais franchement, les expériences récentes nous incitent au scepticisme.
Je sais que je radote mais je suis chaque jour davantage convaincu qu'il est temps pour le centre et la droite de sortir de l'emprise du Sarkozysme.
Les cadres de l'UMP se plaignent de la trop grande place laissée aux formations alliées sur les listes (Nouveau Centre, Radicaux, Gauche Moderne, etc.) et ne manqueront pas d'imputer les défaites à venir aux concessions qui ont été faites. Il est vrai que cela aura pu avoir un impact sur la motivation de certains militants (et encore) mais ce n'est pas là dessus que se jouent les campagnes.
Le problème est hélas plus profond.
Plus le Président étouffe les dissenssions internes en terrorisant tout député qui a le malheur de sortir du rang, plus l'UMP devient un "rateau à une dent" pour reprendre l'image qu'avait prise Alain Madelin lors de sa création. Quand M. Besson fait une tentative de récupération de l'électorat frontiste avec son "débat" sur "l'identité nationale", c'est toute l'image de l'UMP qui en subi les conséquences auprès des électeurs centristes. Et l'ouverture me direz-vous? Les électeurs ont bien perçu qu'il n'y avait, dans cette affaire là, qu'une histoire d'ambitions personnelles (pour les "intéressés") et d'affichage (pour Sarkozy) sans projet politique derrière.
Il suffit de regarder qui parlent pour l'UMP aujourd'hui. Les Frédéric Lefebvre, les Xavier Bertrand, les Brice Hortefeux, les Christian Estrosi, les Dominique Paillé... Quelle est la crédibilité de ces gens dont l'inféodation à Nicolas Sarkozy est plus qu'évidente? Représentent-ils vraiment la diversité de la droite et du centre droit en France?
Au final, le temps passe et les réformes ne se font pas.
Les trois priorités que sont l'emploi, les déficits et la compétitivité ne sont pas traitées.
On annonce une réforme des retraites pour l'été. Sera-t-elle pour une fois une réforme efficace? Attendons pour voir mais franchement, les expériences récentes nous incitent au scepticisme.
Je sais que je radote mais je suis chaque jour davantage convaincu qu'il est temps pour le centre et la droite de sortir de l'emprise du Sarkozysme.