Baisse de TVA dans la restauration: une ânerie de plus
La France est touchée par une très grave récession. Les finances publiques sont plus que jamais dégradées suite aux baisses de rentrées fiscales et aux dépenses supplémentaires engagées par le gouvernement sans discernement. L'heure est grave et le gouvernement choisit de ... baisser la TVA dans la restauration??!!!
Cette mesure est parfaitement débile. Elle va coûter cher sans aucune certitude de retombées en termes de croissance ou de pouvoir d'achat, tout en ayant une certitude: celle d'aggraver encore le déficit public. Et tout cela pour satisfaire une promesse de campagne démagogique du président Chirac, reprise par Sarkozy [comprendre: satisfaire une clientèle électorale].
Quand on additionne les mesures stupides de ce genre, cela commence à faire beaucoup.
J'invite les lecteurs de ce blog à lire l'excellent livre de MM. Cahuc et Zylberberg, "Les réformes ratées du Président Sarkozy". Ces deux universitaires ont analysé dans le détail les réformes économiques (heures supplémentaires, grandes surfaces, taxis, dialogue social, etc.) du Président afin de déterminer si, techniquement, elles étaient aptes à réaliser les objectifs affichés, et ce, sans parti pris idéologique. La conclusion est implacable: derrière les effets d'annonce, non seulement les réformes ne sont pas aptes à atteindre les objectifs affichés mais elles aggravent généralement la situation.
Ce qui est grave, c'est qu'il n'existe pas aujourd'hui, parmi les grands partis, d'offre alternative crédible. Le PS est enfermé dans sa rhétorique syndicale du "toujours plus", l'UMP est pour l'essentiel une chambre d'enregistrement (sauf quand ses députés et sénateurs se rebellent pour se mettre aux services de clientèles électorales), le Nouveau Centre (qui a pourtant un discours sérieux sur l'économie) peine à exister, et le MoDem manque totalement de lisibilité sur les sujets économique.
Cette mesure est parfaitement débile. Elle va coûter cher sans aucune certitude de retombées en termes de croissance ou de pouvoir d'achat, tout en ayant une certitude: celle d'aggraver encore le déficit public. Et tout cela pour satisfaire une promesse de campagne démagogique du président Chirac, reprise par Sarkozy [comprendre: satisfaire une clientèle électorale].
Quand on additionne les mesures stupides de ce genre, cela commence à faire beaucoup.
J'invite les lecteurs de ce blog à lire l'excellent livre de MM. Cahuc et Zylberberg, "Les réformes ratées du Président Sarkozy". Ces deux universitaires ont analysé dans le détail les réformes économiques (heures supplémentaires, grandes surfaces, taxis, dialogue social, etc.) du Président afin de déterminer si, techniquement, elles étaient aptes à réaliser les objectifs affichés, et ce, sans parti pris idéologique. La conclusion est implacable: derrière les effets d'annonce, non seulement les réformes ne sont pas aptes à atteindre les objectifs affichés mais elles aggravent généralement la situation.
Ce qui est grave, c'est qu'il n'existe pas aujourd'hui, parmi les grands partis, d'offre alternative crédible. Le PS est enfermé dans sa rhétorique syndicale du "toujours plus", l'UMP est pour l'essentiel une chambre d'enregistrement (sauf quand ses députés et sénateurs se rebellent pour se mettre aux services de clientèles électorales), le Nouveau Centre (qui a pourtant un discours sérieux sur l'économie) peine à exister, et le MoDem manque totalement de lisibilité sur les sujets économique.