Sarkozy Survivor

Publié le par David Méheut

Après des semaines pendant lesquelles beaucoup de médias ont vertement critiqué le ministre de l'intérieur, trois sondages successifs ont indiqué qu'une majorité de français apportent encore leur soutien à Nicolas Sarkozy. Comment cela est-il possible?

D'abord ce n'est pas la première fois que les français ne se laissent pas influencer par une pression politique exercée par les médias. Même si ce souvenir est douloureux, le résultat du référendum du 29 mai 2005 est là pour le montrer. Beaucoup de français ont pris conscience du décalage et de la politisation de certains journalistes bien pensants.

D'ailleurs on peut se demander qui fait de "l'assimilation" abusive: Nicolas Sarkozy qui désigne une minorité qui terrorise les quartiers, ou les caméras qui ne montrent que ces jeunes quand elles se déplacent dans les quartiers alors qu'il en existe une majorité qui désapprouve la violence? Par ailleurs, toujours sur le terme de "raccaille", il faudrait quand même rappeler que ce sont souvent ces jeunes qui se nomment ainsi (cf. le succès de la marque "Caillra"). En outre lorsque M. Chevènement avait employé le terme "sauvageon", il n'y avait pas eu tant d'émoi.

Certes, il ne faudrait pas croire que les français signent un blanc seing à Nicolas Sarkozy. Ils savent que tout reste à faire dans les banlieues. Ce qu'ils lui reconnaissent, c'est la volonté de s'attaquer au problème alors que les autres l'ignorent. Et ce discours trouve du soutien dans les quartiers difficiles, d'autant que le Président de l'UMP veut donner un réel coup de pouce aux jeunes qui veulent s'en sortir dans le respect et le travail, en faisant la promotion de l'affirmative action.

Quant à la gauche, elle retourne à ses vieux discours consistant à condamner la violence mais en excuser les auteurs tout en affirmant que les mesures qu'elle avait prises étaient bonnes alors même que la délinquance avait explosée.

Donnons sa chance à Nicolas Sarkozy.

Publié dans Actualité

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