Guerre civile dans les banlieues

Publié le par David Méheut

Les évènements des nuits dernières à Choisy révèlent, s'il en était besoin, la sécession de certaines fractions de la population dans les banlieues. Les faits à l'origine de ces violence tels qu'ils ont été rapporté par la presse sont les suivants: des jeunes voulant se cacher de la police ont pénétrés par effraction dans un local EDF et sont morts électrocutés. Quel que soit le jugement qu'on puisse porter sur le comportement général de ces jeunes, leur mort est une tragédie. Néanmoins, si ces faits sont exacts, on peut juger qu'ils sont responsables de leur propre mort: ils étaient en faute, ils ont pris un risque, il s'est matérialisé tragiquement hélas.

Pourtant, cet incident a servi de prétexte à des hordes de jeunes pour mettre à sac Choisy, attaquer les forces de l'ordre et les pompiers, brûler des voitures, casser des bâtiments et ouvrages publics, tirer à balle réelle sur la police!

Sans vouloir faire d'assimilation, on peut également noter que la famille des jeunes décédés (on peine à les qualifier de "victime" tant leur responsabilité dans leur sort fatal est grande) ont décidé de porter plainte pour non assistance à personne en danger. Il faut reconnaître néanmoins que les parents souffrent  et qu'il est humain de chercher un bouc émissaire. Par ailleurs, il faut aussi souligner que ces mêmes proches ont appelé au retour à la paix civile.

Pour revenir sur les émeutiers, l'attitude ferme de Nicolas Sarkozy est absolument justifiée. Les discours lénifiant qui consistent à appeler à la prévention pour ce type de population sont dépassés. Ces jeunes ont le plus grand mépris pour les lois de la République dont ils se considèrent les ennemis. Ce n'est pas un discours antisocial: qui sont les premières victimes de ces nouveaux barbares? A qui appartiennent les voitures brûlées? qui sont les victimes du racket et des viols? qui a du mal à trouver un emploi à cause de l'image générale donnée de ces quartiers? Ce sont encore et toujours les habitants de ces quartiers difficile.

Alors que demande-t-on à ces jeunes casseurs? Simplement de respecter la loi. Après nos échecs passés, il est temps d'employer avec raison la force public pour mettre fin à cette violence. Qu'on essaie de comprendre ces individus, c'est en effet nécessaire car il ne faut pas perdre d'espoir de les réinsérer un jour. Mais tant qu'on ne sera pas sûr qu'ils ne sont plus des ennemis de la république, il faut les maintenir à l'écart, et lorsqu'ils ne sont pas français, les renvoyer chez eux.

 

Publié dans Droit et Justice

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J
Triste réalité du déracinement, générateur de désordre. Il n'y a jamais eu en France une politique concrète d'integration. Voilà le résultat. Il est aujourd'hui trop tard. Il s'agit de se rendre à l'évidence avec lucidité et gravité pour le bien général. La présomption d'égalité est bien la trame de l'impasse social. Avant de traiter les hommes sur un pied d'égalité, assurons-nous qu'ils savent marcher.
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