Une grève, un divorce, une rencontre et un traité

Une semaine chargée vient de s'écouler.

Les syndicats des entreprises de transport public ont une nouvelle fois paralysé le réseau national pour défendre des avantages qui leur ont initialement été octroyé en contrepartie de leur obligation de ne pas faire grève au nom de la continuité du service public.

En outre, on rappellera que les retraites sont en France versées dans le cadre de la solidarité nationale et ne sont donc pas des droits contractuels individuels (comme le seraient des droits contre une société d'assurance). Autrement-dit, l'octroi des droits répond à une logique purement budgétaire et de solidarité.

Par conséquent, il n'y a pas de raison que certaines catégories de travailleurs ne consentent pas aux mêmes efforts budgétaires que le reste de la population au nom de l'égalité et de la solidarité. Prétendre le contraire revient à contredire la logique même d'une sécurité sociale.

S'agissant du divorce de Nicolas Sarkozy, franchement, on n'en a pas grand-chose à faire. Cécilia Sarkozy n'était de toute façon pas nécessairement la première dame idéale, manquant du sens des responsabilités (absence lors d'évènements protocolaires, carte de crédit), semblant davantage préoccupée par la vie de luxe, et – du point de vue purement subjectif de l'auteur – semblant généralement une personne assez antipathique. Les seuls gagnants dans cette affaire seront les marchands de journaux et les photographes.

Pour ce qui est des nouvelles plus positives, on saluera – ce qui est rare – le geste du président George Bush qui a eu le courage de recevoir le Dalaï-Lama malgré les pressions de Pékin.

Enfin, on saluera surtout la signature à Lisbonne du nouveau Traité institutionnel de l'Union Européenne. Les dernières notes de ce blog ont été très critiques envers l'action de Nicolas Sarkozy mais il faut bien admettre que sans lui, on n'en serait probablement pas là aujourd'hui.